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guy janvier (ps) - Page 6

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : DERNIERS JOURS DE CAMPAGNE AVEC LUCILE SCHMID, LA CHALLENGER D’ANDRE SANTINI

    Vanves Au Quotidien a suivi les derniers jours de campagne de Lucile Schmid, candidate EELV/PS aux élections législatives dans la 10éme circonscription, avant le 1er tour. Une campagne qui n’est pas facile, avec quelques énervements ou tensions parce que toute son équipe s’interroge : « Est-ce que cela va bien se passer ? » -  « C’est une discipline de rester Zen. Mais ce qui me frappe depuis Mardi où j’ai eu cette décision favorable par rapport à André Santini, c’est que l’on voit bien que la politique est un domaine dans lequel les régles du jeu devraient être définies d’une manière plus claires.  Ce qui m’a frappé durant cette campagne, c’est que j’ai eu l’impression parfois que tous les coups étaient permis. Au fond, j’espére que, Dimanche, les résultats du 1er tour ne se feront pas sur une élection à l’aveuglette mais sur  une élection en connaissance de cause où on aura bien identifié qui est qui, qui porte tel projet, qui est vraiment le soutien de la majorité de F.Hollande ».

     

    Une campagne totalement différente aux deux précédentes (2002 et 2007)  « parce que écologistes et socialistes sont ensemble, que nous avons des jeunes qui se sont impliqués et ont réa-animé la vie politique dans cette campagne, notamment grâce au triporteur. J’ai trouvé une résonnance beaucoup plus forte chez les électeurs qu’avant, par rapport à ce que je défendais déjà, voilà 10 ans, le non cumul des mandats, l’idée d’ouvrir la politique à tous. Je me suis plus senti à l’unission avec les personnes qui habitent cetre circonscription qu’il y a 10 ans quand j’étais arrivé, nocive en politique, portant mes idées d’une manière plus théorique, sans renoncer à mes idées. D’ailleurs je me rappelle avoir écris à cette époque : « j’ai compris ce qu’était un fief ! » Aujourd’hui, je n’ai plus cette inquiétude par rapport au fief, mais le désir de déconnecter ce qui est élection municipale et élection nationale. La victoire de F.Hollande joue un rôle important, donnant une légitimité à l’élection nationale quand on est dans une circonscription où il y a 4 maires de droite. Je sens la dynamique nationale alors qu’en 2002 nous nous étions pris le Pen sur la tête au second tour des Présidentielles. Je me rappelle avoir fait campagne en  étant d’abord marqué par un sentiment d’angoisse et de honte. Ce qui n’est pas le cas cette année »

     

    Le moment fort de cette semaine, a été la réunion à l’école Voltaire, mardi dernier, qui a réuni plus de 200 participants avec la visite surprise de Malek Bouthil qui s’est joint à Daniel Cohn Bendit, un vieil ami qu’elle connait depuis son passage au cabinet d’elisabeth Guigou où elle s’occupait des questions d’émigration. Ce qui a provoqué un dialogue très intéressant entre Daniel Cohn Bendit l’Européen et Malek Bouthil le Républicain. Les participants ont possé de nombreuses questions sur ce qu’elle ferait si elle était élu. « Je serais un député démocrate, en associant les citoyens » a t-elle répondue en dévelopant ses idées sur l’ouverture de la vie politique, sur les questions économiques et migratoires. André Gattolin, sénateur EELV des Hauts de Seine qui a fait Science Po avec elle, a rappelé que voilà 25 ans il éditait avec elle,  une lettre sur l’Europe qui se dénommait « l’Europe maintenant », où ils défendaient l’Europe fédérale. Il a déclaré qu’il souhaitait « avoir un alter égo à l’assemblée, nationale, avec lequel, il puisse travailler en toute confiance, pour que la présence des écologistes au Sénat, trouve une raissonance à l’assemblée natonale ».   Guy Janvier, conseiller général PS avait ouvert la réunion en parlant des Hauts de Seine et la question d’être un élu minoritaire dans les Hauts de seine…

     

    Le second temps fort a été le dernier comité de campagne avant le 1er tour  à la Fonderie, mercredi soir,  où il a dressé un bilan de la semaine passée. « Nous avons le sentiment que l’attention des médias se porte sur la circonscription à mesure que le 1er tour s’approche. Et nous avons commencé à parler de ce que l’on ferait Dimanche, le tour des bureaux de vote, de ce que l’on ferait d’ici dimanche avec le triporteur jusqu’à Vendredi soir, avec un samedi consacré à la promenade et à la déambulatin dans les villes d’Issy et de Vanves, sachant que nous avons tous besoin d’un repos psychologique avant de se déterminer pour Dimanche » indiquait elle en ajoutant que « nous avons tous été assez frappé de voir qu’aujoud’hui nous sommes rejoint par de nouvelles personnes, que cette campagne est assez vivante, assez joyeuse et finira  par porter ses fruits. On sent une certaine dynamiqyue que je n’ai jamais rencontré dans les campagnes précédentes »

     

    Elle a profité de ses derniers jours pour être plus présente à Vanves : « J’ai fait un investissement très soutenu à Issy les Moulineaux parce que j’avais un déficit de notoriété. C’est un choix que nous avons discuté en équipe avec les socialistes et les écologistes, avec l’idée qu’à Vanves, les vanvéens connaissaient mon implication, mes obligatios liés à mon mandat…. » Mais elle a été beaucoup plus présente Vendredi en faisant dans la matinée un tour des commerçants avec Guy Janvier, puis en état présent au cross des écoles au PMS A.roche pour soutenir son fils à l’école du Parc qui a été classée « premiére », un signe peut être pour Dimanche, et  en faisant du porte à porte  l’après midi. « A partir du moment où on est en fin de campagne, il me semble naturel d’être à Vanves, là où je vis ».

    Jeudi, elle a repondu à quelques questionnaires sur le mal logement envoyé notament par Campagne Logement 92-Vanves (sur lesquels nous reviendrons). « J’ai fait un tract sur le mal logement durant la campagne parce que c’est un point important » indiquait elle. Elle s’est occupé ensuite d’effectuer une distribution de ses documents de campagne sur les 4 Villes grâce à sa petite voiture, de coller des bandeaux F .Hollande sur les panneaux,  répondre à des questions de LCI au marché de Corentin Celton, fait du Porte à porte aux Epinettes et terminé par une réunion à Meudon.      

  • DES CANDIDATS EN CAMPAGNE A VANVES ET DANS LA 10éme CIRCONSCRIPTION : DE L’ULTRA GAUCHE AUX ULTRAS MARINS

    Trois réunions se sont déroulées hier soir dans la 10éme circonscription. La plus médiatique a été sans contexte celle de la candidate EELV/PS, Lucile Schmid qui recevait le soutien de Daniel Cohn Bendit qui rappelait que c’est la 3éme fois qu’il venait la soutenir, les deux premières lorsqu’elle était candidat PS, et maintenant EELV(et PS). Elle l’avait accueilli auparavant  au café Stella prés de l’école Champeau à côté de Corentin Celton où Guy Janvier lui a offert son livre avec cette dédicace : « A Dany pour ses avis éclairés et sa combativité plus que jamais utile à la Gauche dans ce territoire de la Sarkozie qui ne le restera pas ». Il a confirmé sa position qu’il n’y avait pas de place pour un candidat EELV à la présidentielle « car il fallait mettre François Hollande en tête au 1er tour pour battre Nicolas Sarkozy » lorsqu’on lui faisait remarquer que les candidats dissident PS arguent du faible score EELV aux Présidentielles. « Ce n’est pas un argument » réagissait il en faisant remarquer que François Holande a fait 53% dans cette circoncsription. Il a terminé sa soirée aux Colonnes. Lorsqu’on lui faisait remarquer qu’il dînait dans la cantine d’André Santini : « C’est la cantine du député du coin. Et bien c’est la passation des pouvoirs ! ».

     

    La moins fréquentée a été celle du Front de Gauche à l’école Max Fourestier avec Lysiane Alezard, mais sans son suppléant Bastien  Lachaud qui est surtout à Henin-beaumont. Il n’y avait  finalement que des militants de 18 à 98 ans pour discuter de « la planification écologique au servicede l’emploi » avec une disgression sur la transition écologique ». Un peu rébarbatif ! La plus conviviale a été celle de l’UMP et du NC avec les ultra marins réuni grâce à Gérard Jeanne Rose avec André Santini, Françoise Saimpert, Bernard Gauducheau et Isabelle Debré, sur les thémes « continuité territoriale » et « l’outre Mer français dans la mondialisation ». Le député sortant qui ne manque pas d’humour aurait pu se faire passer pour ultra marin, puisqu’originaire de Corse. Il a préféré « insulaire par la Corse et l’ile Siant Germain » et parlé de son île : « 142 parlementaires sont d’origine corse. Il n’y a qu’un arménien et peu d’élus d’outre Mer. Les corses ont tellement envahis différents postes de responsabilités qu’il faudrait demander quand les corses donneront son indépendance à la France » alors que « Raymond Barre avait dit « mais qu’ils la prennent ! ». Cette réunion s’est terminée autour de quelques spécialités ultra marines confectionnés par le patron de l’Entre deux Mets. André Santini devrait renouveler cet exercoce mais avec les arméniens aujourd’hui après avoir reçu le soutien de Jean Louis Borloo qui visitera à 18H avec lui le marché de la mairie d’Issy Les Moulineaux       

  • L’ILOT CABOURG A VANVES - I : LORSQUE LE MAIRE COUPAIT L’HERBE SOUS LES PIEDS DE SON OPPOSITION

    Au terme d’un chantier lourd et complexe qui aura durée deux années, l’Espace Cabourg qui a ouvert ses portes au mois de septembre dernier, doit être inauguré samedi. C’est l’occasion de rappeler l’historique de cette opération qui a été lancée en 2003 par Bernard Gauducheau, en commençant par un coup de théâtre.

     

    Cette opération d’aménagement a été lancé un certain 18 Juin 2003 lors d’une réunion publique où le Maire et son équipe sont venus présenté ce projet qui s’étendait alors sur 9500 m2 et prévoyait  la reconstruction du groupe scolaire entre le commissariat qui devait alors déménager dans l’ancienne gendarmerie et le square Jean Monnet avec le LEP Dardenne. Entre cet établissement et le Tribunal d’Instance, sur une superficie  sur 500 m2, une centaine de logements devraient être édifiés avec un parking public de 60 places. L’opposition accusait le maire de dilapider le patrimoine communal et de densifier alors que la Majorité expliquait que ses équipements publics seraient financés grâce à ses logements. Une association de riverains et de parents d’éléves dénommé « Ilot Cabourg » s’était tout de suite constituée pour veiller au grain, défendre leur environnement et leurs écoles, et surtout avoir un droit de regard.  Ils craignaient que ce projet confié à un promoteur, celui-ci « ne refasse Max Fourestier avec une école en rez-de-chaussée et des immeubles au-dessus ».   Une seconde réunion publique le 23 Novembre 2003 permettait de présenter les premières esquisses d’un projet qui paraissait moins dense qu’au départ. Mais l’opposition menait bataille de son côté contre l’opération  immobilière, avec même une question orale de Bénédicte Goussault au Conseil municipal du 3 Mars 2004 qui reprochait au Maire d’avoir déjà choisi son projet en posant plusieurs questions précises : « Si un scénario est privilégié, le projet n’est pas encore arrêté » répliquait il par l’intermédiaire de Bernard Roche.

     

    Mais c’est prés d’un an après sa présentation, le 3 Juin 2004, que  Bernard Gauducheau  a vraiment lancé cette opération lors d’une réunion publique de quartier (Saint Remy),  lorsqu’il a coupé l’herbe sous les pieds des opposants au projet qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum -  ils avaient des papiers ou tracts à la main qu’ils ont remis dans leur poche - et qui en sont resté sans voix. Il annonçait ce soir là que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, avec la reconstruction des écoles, du centre de loisirs couplé avec la préservation du pavillon de l’ancien commissariat, la construction d’une salle polyvalente et d’un parking de 80 places.  « La ville se retrouve avec un scénario nouveau et deux options : Soit on détruit intégralement l’ensemble, soit on envisage une opération de réhabilitation/reconstruction avec maintien des surfaces en cours (au delà des normes requises par l’éducation nationale) » indiquait-il en proposant de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat. Il reconnaissait enfin qu’en définitive, comme les choses se rejoignent, qu’il faudrait relier les études et les aménagements de l’îlot Cabourg avec ceux de St Remy

     

    « On pouvait difficilement attendre plus » indiquait une des représentante de l’association Ilot Cabourg en remerciant le Maire de les avoir écouté et en se félicitant d’avoir été persévérant. « Vous allez nous enlever du travail. Vous avez présenté ce que nous voulions » reconnaissait Guy Janvier (PS) pour lequel il restait des questions sur le type d’équipement public, sur les circulations douces et la liaison de ce projet avec le Centre Ancien. Les discussions se poursuivirent alors sur ce qu’il fallait faire : Salle de sport ou polyvalente, intégration de normes HQE dans les constructions… notamment lors de réunion de concertation association parents d’éléves-enseignants et personnels administratifs et techniques des écoles et des Centres de Loisirs sur le nouveau projet « Espace Cabourg » durant toute le reste de cette année 2004. Le 15 Décembre 2004, le conseil municipal approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg. Comme le montant de l’opération s’élevait à 8 163 001 €, la ville a sollicité diverses subventions en 2007/08 qui se montaient à 1 761 590 € et la Communauté d’Agglomération Arc de Seine pour l’attribution d’un fonds de concours 2009 d’un montant de 405 808 €. Ainsi 5 595 603 € devait rester à sa charge.